Le «cadeau de Noël» de la justice tunisienne à Moncef Marzouki

Pour le diplomate Elyes Kasri, on ne pouvait offrir un meilleur cadeau de Noël à l’ancien président de la république Moncef Marzouki que de le condamner par contumace à 4 ans de prison ferme avec exécution immédiate pour «atteinte à la sécurité de l’État» (sic!), comme l’a fait la justice tunisienne, hier, mercredi 22 décembre 2021.

Tunisie : les errements de la justice alimentent la polémique

La condamnation, hier, mercredi 22 décembre 2021, par contumace, de l’ancien président de la république Moncef Marzouki à 4 ans de prison ferme avec exécution immédiate pour «atteinte à la sécurité de l’État» (sic!), verdict qui rappelle des époques que l’on croyait révolues, suscite des réactions d’indignation, et pas seulement dans les milieux politiques. Des magistrats ont aussi exprimé leur réprobation.

Hizb Al-Harak : «La peine de prison ne dissuadera Marzouki de revenir dans sa patrie»

Le parti Hizb Al-Harak a réagi, ce jeudi 23 décembre 2021, au verdict du Tribunal de première instance de Tunis, rendu hier, dans l’affaire déposée par le ministère de la Justice contre l’ancien président provisoire de la république et fondateur du mouvement, Moncef Marzouki, qui consiste en une peine de 4 ans de prison ferme.

Tunisie : Enquête sur les jeunes, la politique, Kaïs Saïed et les autres

Dix ans après la révolution, la déception des jeunes tunisien(ne)s a atteint des proportions inquiétantes, puisque le tiers d’entre eux pense que la démocratie ne convient pas au pays. Leur position vis-à-vis des partis politiques est tout aussi mitigée : les 2/3 se disent contre eux. Ce sont ces derniers qui ont grossi les rangs des 88,7% des jeunes ayant voté, en 2019 , pour un outsider, Kaïs Saïed. Enquête… Par Prof. Moncef Ben Slimane *

Chawki Gaddes : «L’accès illégal d’I Watch à Evax est sanctionnable d’un an de prison»

I Watch a montré, mardi, que les problèmes techniques de la plateforme Evax ne se limitent pas à la connexion simultanée d’un grand nombre d’utilisateurs, mais également à la fragilité de l’application informatique sur le plan sécuritaire. Une démonstration qui n’a pas été du goût de Chawki Gaddes, président de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP).

error: Contenu protégé !!