La justice en Tunisie gangrenée par la corruption de certains magistrats

Les Tunisiens ne comprennent pas comment les procès des personnalités politiques, des hommes d’affaires puissants et même des barons de la contrebande et du marché parallèle n’aboutissent presque jamais, car ils se perdent souvent dans les méandres d’une justice très opportunément lente et dont les voies (ou les coulisses) sont aussi impénétrables que celles du Seigneur. Il y a quelque chose de désespérément pourri dans la régence de Tunis. Et le corps de la magistrature, qui tarde à assainir ses rangs, y est sans doute pour beaucoup…   Par Ridha Kéfi

La Tunisie, un Etat de non droit : 3- Kaïs Saïed fournit des munitions à ses adversaires

Le président de la république Kaïs Saïed a refusé de promulguer les amendements de la loi réglementant la mise en place de la Cour constitutionnelle au prétexte que le délai constitutionnel pour la mise en place de cette Cour a été dépassé. Ce qui est vrai, car cette institution aurait dû être mise en place depuis 2015. M. Saïed est certes dans son rôle de magistrat suprême veillant au respect des lois, et notamment de la Loi fondamentale, mais a-t-il vraiment mesuré, lui le spécialiste de droit constitutionnel, les conséquences de sa décision qui mine la base juridique de la...

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