Selon les prévisions assez optimistes de Taoufik Rajhi, ministre auprès du chef du gouvernement chargé des Grandes réformes, la Tunisie atteindra, en 2018, 2,5% de taux de croissance, et 3,5% en 2019.
C’est ce qu’il a indiqué dans une déclaration accordée à l’agence de presse « Reuters« , publiée aujourd’hui, mercredi 29 août 2018, en précisant que le gouvernement d’union nationale prévoit de réduire, l’année prochaine, le déficit budgétaire à 3,9% du produit intérieur brut (PIB), contre une prévision de 4,9% en 2018.
Notons que le PIB a enregistré une hausse de 2,8% au cours du 2e trimestre 2018, et ce par rapport au même trimestre de 2017, et de 0,6% par rapport au 1er trimestre de cette année.
Cette croissance est principalement due à l’amélioration des activités des industries manufacturières (+0,8%), et ce en raison de l’augmentation de l’activité du secteur agricole et alimentaire (+2,4%), du textile, vêtements et chaussures (+2,6%) et des industries chimiques (+4,9%), qui avaient connu une baisse 23,9% durant le premier trimestre de cette année.
Ces chiffres dénotent une reprise économique qui semble toucher tous les secteurs économiques, et pas seulement le tourisme et l’agro-alimentaire. C’est sur cette reprise, qui est appelée à se renforcer au cours des prochains mois, que les prévisions de M. Rajhi semble être fondées.
Le chef du gouvernement a lui-même souligné, à plusieurs reprises, que l’année 2019 sera marquée par une véritable relance de l’activité économique et un début de rétablissement des finances publiques et des grands équilibres macroéconomiques.
C’est tout le mal que l’on souhaite au pays afin qu’il arrive aux élections législatives et présidentielles, prévues en décembre 2019, dans les meilleures conditions possibles.
E. B. A.
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