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Présidentielle 2019 : Hamadi Jebali dépose sa candidature, le parrainage semble cependant poser problème (vidéo)

Hamadi Jebali, l’ancien chef du gouvernement provisoire (décembre 2011-mars 2013), et ancien SG du parti islamiste Ennahdha, qu’il a quitté en 2014, a déposé aujourd’hui, mardi 6 août 2019, sa candidature pour la présidentielle du 15 septembre 2019.

C’est en tant qu’indépendant que l’ancien dirigeant islamiste entre dans la course pour le Palais de Carthage. Il avait récemment rejoint la coalition « Tounes Okhra » (Autre Tunisie), lancée en juin dernier par les parti Wafa de Raouf Ayadi et Harak de Moncef Marzouki. C’est, finalement, ce dernier, qui bénéficiera du soutien de cette coalition pour les présidentielles, comme annoncé ce matin, laissant M. Jebali sur le carreau.

https://www.facebook.com/hamadi.maamar/videos/2433737680054312/

D’ailleurs, à sa sortie du siège central de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Hamadi Jebali évitera, à 3 reprises, de répondre à la question de l’une de nos consœurs, sur les parrainages dont il dispose. Elle lui a demandé, une première fois, s’il se présente avec des parrainages de députés ou de citoyens et sa réponse fut qu’on ne lui coupe pas la parole. La 2e fois, il fait semblant de n’avoir pas entendu la question et la 3e fois, il refuse de répondre et quitter les lieux, visiblement très gêné.

Le candidat islamiste semble très isolé après avoir essayé, en mai dernier,
de renouer avec son ancien parti, Ennahdha en l’occurrence, mais sen vain. Il a ensuite intégré la coalition Tounes Okhra… qui donnera ses parrainages à M. Marzouki.

Cela n’a pas empêché M. Jebali de se présenter comme l’homme providentiel qui prend ses responsabilités et se sacrifie pour sauver la Tunisie. C’est, visiblement, mal parti pour lui, car l’homme, en dehors des partis, ne bénéficie pas d’une image positive dans l’opinion, d’autant que son passage au Palais de la Kasbah n’a pas laissé un souvenir impérissable. Il a d’ailleurs démissionné après l’assassinat du dirigeant de gauche Chokri Belaid par des extrémistes religieux, apparentés à sa famille politique.

Y. N.

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