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Le SNJT réaffirme son rejet des nominations politiques à la tête des médias publics

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé le gouvernement à régler la question des nominations à la tête de l’agence de presse Tunis-Afrique-Presse (TAP) et de la Radio tunisienne, dans le respect des critères de compétence et de professionnalisme, en déplorant la dégradation du climat social et des conditions de travail au sein de ces institutions publiques.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, dimanche 6 juin 2021, le syndicat a affirmé qu’il rejetait la logique des quotas et des recommandations dans les nominations à la tête des institutions médiatiques publiques, mettant en garde contre toute nomination entachée d’incompétence et de favoritisme, comme ce fut le cas récemment avec Kamel Ben Younes, un proche du parti islamiste Ennahdha, nommé à la tête de l’agence TAP, mais vivement rejeté par les journalistes.

Le SNJT a également critiqué la recrudescence des attaques contre les journalistes et la liberté de la presse et d’expression, ainsi que la violation du droit d’accès à l’information, qui constitue une grave menace pour la liberté d’expression.

Il a mis en garde contre la persistance de la crise politique dans un contexte sanitaire et socio-économique grave, appelant les parties prenantes à privilégier l’intérêt national.

Le syndicat a en outre critiqué le retard mis par le gouvernement dans le versement des allocations aux entreprises médiatiques et aux journalistes touchés par la pandémie de coronavirus, mettant en garde les propriétaires de médias privés contre la violation des droits des journalistes sous le prétexte de la crise pandémique.

Le SNJT s’est félicité de l’avancement du processus d’intégration de la radio Zitouna à la Radio tunisienne et du processus de cession de la radio Shems Fm, appelant à accélérer la résolution des dossiers de cession de Dar Assabah et Cactus afin de préserver la pérennité de ces entreprises et les droits de leurs journalistes et employés.

Par ailleurs, le syndicat a réitéré son attachement à la promulgation du décret sur le recrutement des chômeurs diplômés de l’Institut de presse et des sciences de l’information (Ipsi), tout en appelant les journalistes à respecter l’éthique professionnelle et la solidarité.

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