Quels moyens n’a-t-on pas utilisés pour déformer le message de l’islam, donner une mauvaise image des musulmans et alimenter la vague d’islamophobie à travers le monde!
Dr Fethi El Mekki*
Au Moyen Orient, ces derniers jours, on assiste à de drôles d’événements… Des chrétiens qui prennent fait et cause pour des musulmans… Des «musulmans» qui prônent l’assassinat des musulmans, au nom d’un islam déformé… L’ère est vraiment cafardeuse…
Mercredi 13 mai 2015, le Vatican a annoncé qu’il allait reconnaitre l’Etat de la Palestine, après 15 ans de discussions. Cette reconnaissance inclut les frontières de 1967 et donc Jérusalem-Est comme Palestinienne… Pour les Palestiniens c’est énorme, ca commence à s’éclaircir… Et c’est le 136e Etat qui les reconnait…
Jeudi 14 mai 2015, Abou Bakr Baghdadi, qui est, parait-il «commandant suprême de tous les croyants», a baragouiné, dans un sabir pitoyable, des âneries durant trente minutes: l’islam n’est pas une religion de paix… L’islam est une religion de guerre… Tout musulman doit émigrer vers l’Etat islamique ou doit combattre sur sa terre…
Ainsi, on a eu droit à un très méchant clin d’œil de l’histoire… D’une part, l’institution supérieure de l’Eglise Catholique, par le biais du Souverain Pontife, qui prend la défense des Palestiniens, qui sont, on le sait, dans leur écrasante majorité, des musulmans… D’autre part, le «calife de l’islam» autoproclamé de l’Irak, en juin 2014, qui appelle à la destruction des pays musulmans…
C’est ce qui fait dire aux vilaines langues que ce Baghdadi, cerveau de secours des Américains, est un agent des réseaux clandestins («Stay Behind» arabo-islamique, «ceux qui restent en arrière»)… Et que ses pitreries au nom d’un islam loufoque… C’est pour que ses géniteurs et maitres puissent dormir profondément les prochaines années…
Le bal du nain:
Après les tours de magie de Ben Laden et d’Al-Qaïda, il nous faudrait supporter, pour quelques temps, une autre création de la Troïka américano-anglo-sioniste… Un pantin bouseux, surgi de nulle part… Qui va réaliser les vils desseins de ses vils maitres et se comporter en guignol, pour souiller une religion qui rayonne sur les cinq continents…
Ses causeries et galimatias ne trouvent une oreille attentive que chez une certaine catégorie de clientèle raisonnable (c’est-à-dire qui ne raisonne pas)… Et toujours prompte à épouser les thèses officielles sans chercher à se triturer les méninges…
Quant à nous musulmans, ces coups sont tellement bas qu’il faut les prendre de très haut…
Ce mercenaire, rendu célèbre par une décapitation en 2004 et susnommé le fantôme, car invisible pour le grand public, a régné sur la moitié de l’Irak et sur une partie de la Syrie, au bout de quelques semaines! Et dispose d’une manne financière d’un milliard de dollars… Yes, yes, yes…
Comment-a-t-il fait? On n’en sait rien… Par contre, il est affirmé qu’il a bel et bien été arrêté par les forces spéciales américaines et emprisonné pendant quatre années dans le camp de détention de Bucca… Dès sa sortie de prison, il a forgé sa réputation de barbare en multipliant les actes «terroristes» à tour de bras… Pure coïncidence bien sûr…
Le califat que ce Baghdadi prétend rétablir est celui de l’âge d’or de l’islam, le califat abbasside basé en Irak entre 750 et 1258… Ce bouffon a aussi annoncé haut et fort «que son territoire d’intervention est la terre entière… Ce qui devrait être le rêve de tout musulman et combler le rêve de tout jihadiste»… Yes yes yes…
Celui qui fait «indirectement» le bonheur des sionistes est à la fois l’équilibriste, le dompteur, le lion, le jongleur, le clown et le singe du grand cirque de l’actualité des deux peuples qui ont le plus résisté à Israël : les Syriens et les Irakiens sont, ainsi, très privilégiés…
Pour qu’il puisse mettre un peu d’eau dans son vin et se calmer un tant soit peu, il serait intéressant que ce Baghdadi se remémore la mascarade de l’exécution de Ben Laden…
Thèses et foutaises :
Selon les Yankees et leurs conseillers politiques, spécialistes de la prospection pétrolière et du soutien inconditionnel à l’Etat d’Israël, l’Afghanistan, en cul de sac stratégique, et Ben Laden, le berger du Sahara, auraient enfanté le 11 septembre 2001…
Le dimanche 1er mai 2011, après une traque de presque dix années, Barak Obama, a annoncé au monde entier, son assassinat… Raide, roide, funèbre, la main sur le cœur, le geste élégant, la voix trainante à l’excès, il nous a rassuré (nous les musulmans), que le corps du terroriste a été emballé dans un grand sac en plastique noir, lesté par de gros cailloux et a été balancé en pleine mer, non sans avoir été lavé selon le rite musulman… C’est la saison des contes de fées de Charles Perrault…
A priori, Oussama a trépassé. Sa dépouille git au fond de l’océan Indien. Elle a été confiée à la faune aquatique pour ne pas heurter notre susceptibilité. Les piranhas et les céphalopodes ont du se bousculer pour avoir une part de l’offrande inespérée…
De son vivant seul Israël lui tournait le dos… En souriant… Méchamment…
Il ne fait aucun doute qu’après cette mascarade, le sort de Baghdadi est déjà scellé et qu’après avoir détruit les trois quarts de l’Irak et de la Syrie, réalisant ainsi l’utopie du vilain petit pays du coin, on le retrouvera suicidé, noyé dans dix centimètres d’eau, dans la mare aux canards du parc de Mickey Mousse à Orlando, en Floride, aux Etats-Unis…
Pourquoi n’a-t-on jamais vu ces polichinelles faire leur opéra-bouffe, à Tel-Aviv, à Netanya ou à Haïfa et inviter leurs imbéciles d’adeptes à venir y faire un petit tour?
Les serpents qui dansent :
Une machine méticuleuse, infernale et bien rodée utilise tous les moyens nécessaires pour ternir l’islam, lui donner une mauvaise image et créer une vague d’islamophobie unique en son genre depuis la création de l’humanité… Curieuse idée non?
Le niveau de bassesse est si pitoyable qu’on croit rêver, tellement dans cette nouvelle compétition les records tombent tous les jours… Que ce soit en Tunisie, en Libye, en Irak, en Syrie ou en Europe d’ailleurs… Pour que nous soyons dégoutés par cette religion… On décapite et on tue à tour de bras, on viole et on brûle vivant des êtres vivants, avec comme fond sonore du Coran saupoudré par des Allah Akbar et comme fond visuel des têtes boueuses, barbues jusqu’à l’os et surmontées par l’incontournable torchon noir…
Le charabia politique, l’embrouillamini culturel, l’approximatif idéologique, l’irrationnel et le flou étant les ingrédients indispensables aux discours logorrhéiques de ces vendus… Et bien évidemment toutes ces horreurs sont enregistrées par des caméramans professionnels et balancées sur le net… pour faire «l’apologie» de l’islam…
La grande question que devrait se poser les excités de tout bord (notamment ceux des mass-médias occidentaux)… Qui est le fakir qui fait danser ces serpents venimeux, dans cette si triste histoire? Et pourquoi aujourd’hui?
Une si belle religion :
N’en déplaise aux comploteurs, aux islamophobes, aux ignares et aux gnomes, l’islam, deuxième religion sur terre, puisqu’on est un peu plus de 1,4 milliards de musulmans, c’est avant tout contenter Dieu par les bonnes manières, la civilité, l’amour fraternel, la sagesse, le calme, la courtoisie, la pureté et la pudeur…
L’islam, c’est aider son prochain, c’est la vérité et la solidarité, l’épanouissement et la finesse, l’hygiène et la propreté, la joie et l’optimisme…
L’islam, c’est le respect de la femme et la vie privée d’autrui, c’est la discipline et la réserve, le sourire et l’encouragement, la galanterie et la courtoisie souriante…
Notre prophète Mahomet (que la paix soit avec lui), homme d’exception et de bien, était un homme de confiance, honnête, fidèle, sûr, courageux, généreux, patient, clément, pudique, noble et beau…
Dans ce bain de boue contemporain, qui submerge l’islam et son prophète, pour les besoins d’une certaine cause, il est rassurant de découvrir que Mahomet fait partie des grandes figures de l’histoire appréciées en Occident.
La liste des personnalités chrétiennes occidentales qui ne tarissent pas d’éloge sur l’islam et Mahomet est conséquente : d’Alphonse de Lamartine, à Victor Hugo, à Gorges Bernard Show, au Mahatma Gandhi, en passant par Edward Gibbon, Leopold Weiss, Bosworth Smith, John William Draper, Margareth Marcus, Michael Heart, et j’en passe.
Lire les écrits de ces écrivains, historiens, politiques et journalistes, pour les comparer avec les torchons vomis par les Oriana Fallaci, les Salman Rushdie, «les intellos» de ‘‘Charlie Hebdo’’ et les délires du guignol Baghdadi et de ses clones, ne peut que nous rassurer.
Mahomet l’immortel :
Alphonse de Lamartine était poète, écrivain, historien et homme politique français, décédé à Paris 28 février 1869. A propos de Mahomet, il avait dit: «Jamais homme ne se proposa volontairement ou involontairement un but plus sublime puisque ce but était surhumain : saper les superstitions entre la créature et le créateur, rendre dieu à l’homme et l’homme à dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieu matériel et défiguré de l’idolâtrie…
Jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde puisque moins de deux siècles après sa prédication l’islamisme prêché et armé, régnait sur les trois Arabies, conquit à l’unité de dieu, la perse, le Korassan, la Transoxiane, l’inde occidentale, la Syrie, l’Egypte, l’Ethiopie, tout le continent de l’Afrique septentrionale, plusieurs iles de la méditerranée, l’Espagne et une partie de la Gaule…
Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat, sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet? Les plus fameux n’ont remué que des armées et des empires ; ils n’ont fondé, que des puissances matérielles, écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’êtres ; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances et des âmes.
Il a fondé sur un livre dont chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races et il a imprimé pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane la haine des faux dieux et la passion du dieu un et immatériel…
Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels d’un calme sans image, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mahomet.
A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand?»
Mahomet le bienveillant :
Margareth Marcus qui est une journaliste et écrivaine américaine, décédée le 31 octobre 2012, avait dit: «Dans l’islam seul, j’ai trouvé tout ce qui avait une vraie valeur, ce qui était bon et beau, donnant une direction et une signification à la mort et à la vie…»
George Bernard Shaw qui est dramaturge irlandais, essayiste, scénariste, auteur célèbre de pièces de théâtre et prix Nobel de littérature en 1925, avait dit: «J’ai toujours eu une haute estime pour l’islam à cause de sa merveilleuse vitalité. C’est la seule religion qui me semble posséder cette capacité d’assimilation aux différentes étapes de l’existence… Je voulais connaitre la vie de celui qui détient les cœurs de centaines de millions d’êtres humains… Je suis convaincu que ce n’était pas l’épée qui créait une place pour l’islam, dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie… Mais cette humilité, cet altruisme, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en dieu et en sa propre mission… Après avoir eu connaissance de l’histoire de cet homme, j’ai trouvé que c’est un prodige exceptionnel et qu’il n’est pas l’ennemi du christianisme mais le sauveur de l’humanité.»
Mahatma Gandhi est un dirigeant politique et père de la nation indienne, décédé le 30 janvier 1948: «Plus j’étudie l’islam, plus je vois que sa force ne se puise pas dans l’épée…»
Leopold Weiss est un homme d’Etat autrichien, journaliste et écrivain, décédé en 1992 : «L’islam est un chef d’œuvre architecture. Toutes ses parties sont harmonieusement conçues pour se compléter et se soutenir entre elles. Rien n’est aussi superflu et rien ne manque avec comme résultante l’équilibre parfait d’une composition sans faille…»
Les chaines poubelles :
Pour bien polluer l’islam, il a été convenu de créer des dizaines de chaines «coraniques». Le phénomène est tout récent: dans les années 60, 70 et 80, elles n’existaient pas. Aujourd’hui, elles pullulent et disposent de budget infini pour embrigader, abrutir la populace et l’exhorter à la bêtise et à la malveillance.
Ces chaines ont surgi en un tour de passe-passe miraculeux et sont animées par des anima-tueurs à la mine patibulaire, capables de tout pour remplir le frigo.
Très moche pour le besoin de la cause, souvent bigleux et hideux, le «cheikh» est défiguré par l’hostilité. Le sang est chaud, mais l’âme est très froide… Le regard est fuyant et circulaire… La voix est étranglée de haine et les tics pleins la bouche… Le sourire est tantôt proche du rictus du renard, tantôt c’est le sourire sardonique de la trahison… L’accoutrement est répugnant et le discours celui d’un inculte irresponsable qui ne prône que la sottise, la violence et le rabaissement de la femme… au non de l’islam…
Ces comiques qui s’ignorent sont très agités, et si débat il y a, ils sont creux, hallucinants, révoltants, tristes et sinistres. Les idées sont courtes, farfelues et sans aucune portée. Le tout saupoudré par les inévitables fatwas, le plus souvent pour réduire l’islam à un désordre hormonal.
Lorsqu’on observe de près ces repaires d’irrespectueux, d’incestueux et de vagabonds, on est en droit de se poser certaines questions. Qui a créé ces chaines? Qui les finance? Qui décide de la ligne éditoriale? Qui recrute cette vermine? Pourquoi on en veut autant à l’islam?
Pourquoi fait-il autant peur? Et pourquoi maintenant?
Les fatwas de la Cosa Nostra :
L’idée de la fatwa a été célébrée en 1988, suite à la publication des ‘‘Versets sataniques’’ de Salman Rushdie, tout juste à la fin de la guerre Iran-Irak, au bon moment quoi!
Des dizaines de cheikhs répugnants, des imams salafistes dégoutants, des muftis sordides et autres prédicateurs encrassés, autoproclamés, se bousculent aux portillons de ces chaines pour émettre des fatwas… Farfelues, rigolotes, prônant la violence, l’exclusion, le jihad et la réduction des femmes à un objet de délit et de délire sexuel…
Un prédicateur marocain, explique que «l’islam autorise l’acte sexuel sur un cadavre quelques heures après la mort, pour peu que cette relation nécrophile soit du fait d’un veuf qui vient de perdre son épouse»…
Le Tunisien, moins pervers, est plus raisonnable puisqu’il nous permet de nous accoupler avec des gamines de douze ans…
Le grand mufti de l’Arabie saoudite, qui a béni le jihad nikah en Syrie, fait le zouave en permettant à l’homme de se nourrir d’une partie ou de tout le corps de sa femme au cas où il aurait été saisi par une faim extrême qui lui ferait craindre pour sa santé. Pour lui, cela serait une preuve de l’obéissance de l’épouse à son mari et de son désir pour que leurs deux corps communient et deviennent une seule chair.
Ça aurait été, peut-être, plus intéressant si c’était la belle-mère, mais bon… Vaut mieux ne pas y penser…
Un prêcheur syrien a interdit aux musulmans le mariage avec les femmes tunisiennes, après avoir diffusé une fatwa pour assassiner Mickey Mouse…
Le cheikh El-Bazqui estime que les musulmans qui déclarent que la terre tourne autour du soleil sont des apostats et qu’ils doivent être tués, s’ils ne se rétractent pas…
Ou cette autre fatwa qui décrète «Quand une femme se baigne dans la mer, l’eau touche ses parties intimes, ce qui fait d’elle une adultère et elle doit être punie»…
En fin de compte ça vole… Mais pas très haut… Bref tout ce qu’il faut pour «crédibiliser» l’islam…
Les musulmans ces mal-aimés :
Le mépris et la haine des musulmans ont atteint leur apogée. Les histoires à dormir debout éclatent par vagues, bien organisées par les barbouzes de service. Ces histoires, personne n’aurait osé les imaginer, il y a 20 ans. Elles sont pourtant bien vraies.
Ternir l’islam ne peut être que l’œuvre d’incapables. Les incapables, il est vrai, sont souvent malins… Jusqu’à aujourd’hui, ils s’en sortent bien…
Humilier avec une vulgarité effrayante et une violence raffinée les musulmans est une stratégie désespérée et désespérante… Ces assassins d’enfants sont fatigués, au bout du rouleau, et en sursis…
Au cœur de ce magma où la «boue du monde» s’étale sans vergogne, le monde actuel est privé d’homme politique de la trempe d’un De Gaule où d’un Gandhi. C’est insupportable, et on voit bien le résultat.
Cette immense farce qu’est la classe politique actuelle veut imposer au monde le silence des agneaux qu’on égorge et la servitude des peuples qu’on saigne comme des troupeaux grâce à des pleutres et traitres locaux… Ça ne vas pas réussir…
Chers messieurs contre l’islam vous n’avez aucune chance, l’avenir vous le prouvera.
Si Coluche était encore parmi nous, de «Benny le petit» (Benyamin Netanyahou) il aurait dit: «Regardez-le, on dirait qu’il est déjà mort».
* Pneumo-allergologue.
NB : ‘‘Les mémoires d’un âne’’ racontent l’histoire de Cadichon, un âne «savant», menaçant, méchant et agressif, qui au fil de la vie et de ses épreuves, a corrigé son mauvais caractère pour devenir bon et brave. Morale de l’histoire : il faut avoir du cœur afin de se faire aimer et d’êtres heureux… Avis aux amateurs…
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