Le gouvernement intérimaire libyen a confirmé la mort du chef terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar dans un raid américain à l’est du pays.
La frappe de l’armée de l’air américaine a eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, dans une ferme à Ajdabiya, à 160 km à l’ouest de Benghazi, où Belmokhtar (alias Bellaouar ou «Le Borgne») tenait une réunion avec d’autres chefs de groupes extrémistes, dont des membres d’Ansar charia.
Le porte-parole du Pentagone a confirmé, dans un communiqué, la frappe en Libye autorisée par le gouvernement provisoire et qui ciblait Mokhtar Belmokhtar, sans confirmer sa mort. «Nous continuons à évaluer les résultats de l’opération et fournirons plus de précisions de manière appropriée», précise le communiqué.
Une page Facebook appartenant à un groupe islamiste à Ajdabiya a publié dimanche des photos de corps ainsi que les noms des personnes tuées, sans aucune référence à Belmokhtar.
La mort de Mokhtar Belmokhtar, ex-membre du groupe terroriste Al Mourabitoun, proche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), devenu chef du groupe des Signataires par le Sang, réfugié depuis quelque temps en Libye, a été annoncée à plusieurs reprises, avant d’être démentie.
En janvier 2013, Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l’attaque terroriste contre le site gazier d’In Amenas, dans le Sahara algérien, soldée par la mort de 37 étrangers, un Algérien et 29 ravisseurs.
Deux mois après, le Tchad a annoncé la mort de Belmokhtar dans une opération de son armée, alors que ce dernier était bien au chaud à Derna, en Libye.
Z. A.
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