Malgré une baisse des ventes des voitures neuves au cours des 5 premiers mois de 2015, Citroën a enregistré 2.721 immatriculations, en hausse de 32,15%.
Par Hamdi Hmaidi
Si vous êtes au volant d’un véhicule flambant neuf, vous faites sans doute partie de ceux qui, malgré la crise, la flambée des prix et l’inflation, ont eu la possibilité de s’acheter un moyen de transport en 2015.
En effet, jusqu’à la fin mai, le marché de l’automobile a enregistré 19.707 immatriculations. Comparé à celui de 2014, pour la même période, ce chiffre représente une régression évaluée à 10,17%.
La chute des ventes a pratiquement touché toutes les marques à l’exception de Citroën qui, avec 2.721 immatriculations, a connu un bond de 32,15%. Renault a enregistré une baisse de 50,22%, Ford a subi une diminution de 32,66%, Kia s’en est tirée avec -17,23%, Peugeot se retrouve avec- 17,21% et Volkswagen a été à -7,1%.
De ce fait, dans le classement des voitures qui se sont le plus vendues, Citroën occupe la première place, suivie de Volkswagen (1.950 immatriculations, soit 9,89% de part de marché) et de Kia (1.657 unités représentant 8,41% de part de marché).
Répartis selon les catégories des véhicules, les chiffres en question donnent un classement différent. Dans la branche des voitures particulières, Kia vient en tête avec la vente de 1.655 unités. Elle est talonnée par Renault qui en a écoulé 1.472. La 3e place est occupée par Citroën (1.412 ventes). 1.382 véhicules ont été vendus par Volkswagen.
Dans la branche des véhicules utilitaires, Citroën se taille la part du lion avec 1.284 ventes, suivie de très loin par Isuzu (616 véhicules) qui devance Volkswagen, Mahindra et Peugeot. Le marché de la seconde branche a subi une baisse de 17,8%.
En plus d’une conjoncture difficile, le secteur réglementé a pati de l’ampleur prise par le marché parallèle. En effet, il s’est vendu dans le cadre de ce marché 10.978 véhicules, dont 2.117 Volkswagen, 1.649 Citroën et 1.432 Peugeot. On peut estimer le manque à gagner pour les concessionnaires qui ne cessent d’appeler à une meilleure régulation de ce marché.
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