Seifeddine Rezgui, auteur du massacre à l’hôtel Riu Imperial Marhaba, à Sousse, n’est pas inscrit dans les registres de l’Association Imam Malek, à El Manar.
C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, dans un communiqué, cette association, infirmant ainsi l’information publiée en 2014 par Seifeddine Rezgui, sur sa page Facebook, et relayée par les réseaux sociaux au lendemain de l’attentat terroriste, le 26 juin 2015, qui a fait une quarantaine de morts et autant de blessés, en majorité des touristes européens.
L’association, qui propose des bourses d’étude et un pensionnat à ses étudiants (une charité désintéressée?), a expliqué qu’il s’agit d’une simple rumeur qui vise à nuire à son image.
Dans sa page Facebook, qui a disparu au lendemain du massacre à Sousse, Seifeddine Rezgui, avait indiqué sur son profil qu’il était étudiant au Centre de langue arabe et islamique Imam Malik.
Ce centre, créé le 21 septembre 2012, est géré par l’Association Imam Malek, basée à El Manar, à Tunis, et qui a ouvert par la suite 3 autres annexes à Bizerte, Nabeul et Sousse.
Ce centre, créé sous le gouvernement de la «troïka» conduit par le parti islamiste Ennahdha, comme de nombreuses autres associations diffusant un islam dogmatique et obscurantiste – pour ne pas dire violent – reçoit des aides financières de la part de l’Association du Cheikh Ibn Baz à Riadh, créée par ce théologien salafiste wahhabite saoudien, et dirigée pas ses enfants et ses élèves. Elle fait partie des nombreuses officines diffusant l’extrémisme wahhabite à travers le monde.
Il est, peut-être, temps que le gouvernement, la Banque centrale et la Cour des Comptes épluchent les finances de cette association, que le ministère des Affaires religieuses étudie de près le contenu de ses enseignements et que les services de sécurité examinent le parcours des élèves qui y ont fait des «études».
Ils feront sans doute des découvertes intéressantes…
Z. A.
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