Hamza El-Jari (Ben Dhaou Ben Mohamed), «dangereux terroriste» activement recherché, a toujours bénéficié, jusque-là, de la clémence de la justice.
Arrêté à plusieurs reprises, le présumé terroriste (28 ans) – qui avait purgé, avant la révolution de 2011, des peines allant de 2 à 8 ans dans des affaires terroristes – a été arrêté à deux reprises, le 31 décembre 2013 et le 30 mai 2014, mais il a, à chaque fois, été libéré par les juges… pour manque de preuves. Au grand dam des habitants de Ben Guerdane, qui l’ont souvent dénoncé et porté plainte contre lui, l’accusant de monnayer l’envoi de leurs enfants au jihad en Irak et Syrie.
Selon le quotidien ‘‘Assabah’’, dans sa livraison du jeudi 16 juillet, le présumé terroriste, qui a fait l’objet d’un avis de recherche lancé le 14 juillet courant, avait un lien direct avec Houcine Rebaï alias Maïz. Ce dernier, surnommé «prince des frontières», parce qu’il contrôlait une partie du trafic transfrontalier entre la Tunisie et la Libye, s’est tiré une balle à la tête, dans la nuit du 3 au 4 juillet courant, à son domicile, avant l’assaut de la police qui allait l’arrêter.
Il est à rappeler qu’au lendemain de la révolution, Hamza El-Jari, dont le casier judiciaire était chargé, a pu créer et présider une association caritative baptisée Attaâouen Al-Islami (Entraide islamique).
Cette association, qui fut autorisée sous le règne du parti islamiste Ennahdha, lui servait de couverture pour la collecte de l’argent et son utilisation dans des activités terroristes.
Z. A.
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