Les intellectuels en Tunisie engagent une réflexion sur l’action à entreprendre, sur le plan culturel, pour faire face au terrorisme.
Suite à l’attaque terroriste contre un hôtel à Sousse, fin juin, qui a causé la mort de 38 touristes étrangers et porté un coup dur au tourisme et à l’économie du pays, les universitaires Habib Kazdaghli et Raja Ben Slama ont organisé une rencontre, le 8 juillet 2015, à la Faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba, symbole de la résistance aux hostilités du salafisme jihadiste, pour débattre de ce qui est à accomplir et des modalités à suivre.
Universitaires, artistes, écrivains et journalistes ont été au rendez-vous. Il a été décidé de s’attaquer à la question de la culture du terrorisme, puisque les autres questions telles que la sécurité et ce qui y a trait relèvent de la responsabilité de l’Etat.
Lors de la seconde rencontre, qui a eu lieu le 15 juillet 2015, au Credif, lieu non moins symbolique puisque la femme est doublement victime du terrorisme, le débat approfondi a abouti à l’idée de l’organisation d’un congrès, le 12 août 2015 à Tunis.
Plus de 35 intervenants se sont proposés pour présenter des études et des communications sur les différents volets de la culture du terrorisme. Ces contributions serviront de base à une synthèse qui sera présentée et débattue le jour du congrès. Elles seront cependant mises à la disposition de ceux qui désireraient les consulter.
Hamdi Hmaidi
Illustration: Habib Kazdaghli et Raja Ben Slama.
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