Tunisair et l’Office de l’aviation civile et des aéroports (Oaca) ont du mal à s’accorder sur le mode de payement de la redevance aéroportuaire.
En effet, la compagnie aérienne nationale et l’Oaca divergent sur la monnaie dans laquelle Tunisair doit, comme toutes les autres sociétés de son secteur, payer la redevance en échange de l’utilisation des aéroports nationaux.
Pénalisée par le taux de change du dinar, qui ne cesse de «glisser», Tunisair a demandé à pouvoir payer en monnaie locale. Ce que l’Oaca refuse au motif qu’il ne peut pas accorder un traitement de faveur au transporteur aérien national et ségréguer ainsi ses concurrents. Mais la réponse ne convainc guère les responsables de cette compagnie qui rappellent que, dans le domaine maritime, l’Office de la marine marchande et des ports (OMMP) accorde des tarifs préférentiels à la CTN.
Nabil Ben Ameur
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