La Tunisie célèbre, aujourd’hui, le 2e anniversaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi, l’ex-député et fondateur du Front populaire.
Feu Brahmi a été tué par balle, le 25 juillet 2013, alors qu’il sortait de chez lui et se dirigeait vers sa voiture, pour aller à l’Assemblée nationale constituante (ANC), où l’on célébrait la fête de la république.
Il a été assassiné par des extrémistes religieux et l’enquête sur cet assassinat, comme sur celui de son camarade Chokri Belaid, survenu quelques mois auparavant (6 février 2013), piétine et se perd dans les méandres d’une justice qui se cherche.
Pour célébrer ce douloureux anniversaire, le parti Attayar Chaabi (Courant populaire), fondé par le défunt quelques mois avant sa mort, a organisé une exposition (photos, documents, etc.) consacrée à la vie et au parcours politique de Brahmi.
L’exposition, qui se tient à la galerie de l’Information, au centre-ville de Tunis, a été visitée par plusieurs personnalités politiques, représentants de la société civile, artistes et simples citoyens.
Habib Essid écrit un message à la mémoire de Brahmi dans le livre d’or de l’exposition.
Parmi les visiteurs, on citera notamment le chef du gouvernement Habib Essid, qui a serré la main aux camarades et aux membres de la famille du martyr et écrit un message à sa mémoire dans le livre d’or de l’exposition.
Rappelons que vendredi soir, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), qui venaient d’adopter la nouvelle loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, ont tenu à réciter la Fatiha à la mémoire de leur illustre collègue. Un acte à forte portée symbolique…
I. B.
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