François Bayrou a tenu à être «présent physiquement avec les Tunisiens» pour l’expression de sa solidarité «ne soit pas seulement des mots mais des actes.»
C’est ce que le maire de Pau a déclaré à l’issue de son audience, mardi, au Palais de Carthage, avec le président de la république, en insistant sur les relations historiques entre la Tunisie et la France, et particulièrement la ville de Pau.
«J’ai été très heureux d’être reçu par le président de la république dans les jours difficiles que traverse son pays», a déclaré M. Bayrou. «Les Tunisiens, le peuple tunisien, la société tunisienne sont évidemment marqués par les événements qui sont malheureusement intervenus il y a quelques semaines», a-t-il ajouté, par allusion à l’attentat terroriste du 26 juin contre un hôtel à Sousse.
«Je suis à la tête d’une ville qui a la chance d’avoir un orchestre de renommée internationale et cet orchestre avait été invité à participer au festival de Carthage. Et quand ces événements sont intervenus, beaucoup de voix ont dit qu’il fallait annuler étant donné cette ambiance et les risques éventuels. Et il m’a semblé que c’était impossible», a souligné M. Bayrou qui a évoqué «les liens très importants et très marquants» entre Français et Tunisiens, entre la France et la Tunisie, et particulièrement entre la Tunisie et la ville de Pau où «l’avant-dernier bey, Moncef Bey, a vécu ses dernières années et est mort», a-t-il rappelé.
«J’ai donc décidé de maintenir la visite et de participer moi-même à la tournée de l’orchestre pour être présent physiquement avec les Tunisiens et pour que cette expression de solidarité ne soit pas seulement des mots mais des actes», a encore souligné M. Bayrou.
Tout en disant la joie et l’honneur qu’il a eu d’avoir été reçu par le président de la république, M. Bayrou a indiqué que l’audience a été l’occasion de faire un point sur la vision de M. Caïd Essebsi «de l’avenir de la Tunisie et de la manière dont la Tunisie allait relever les défis qui sont devant elle».
«C’est la deuxième raison pour laquelle j’étais heureux et honoré de cette audience du président de la république», a-t-il conclu.
I. B.
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