Aucune preuve du meurtre, en Libye, du chef d’Ansar Charia, Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, n’a été présentée à la Tunisie.
C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli, lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur l’annonce de la mort du chef terroriste tunisien dans un raid mené par l’armée américaine en Libye, les 13 et 14 juin dernier.
«Malgré la diffusion de cette information par des médias américains et internationaux, le ministère ne dispose pas de preuve confirmant que le terroriste Abou Iyadh a été abattu dans ce raid», a affirmé le ministre.
Rappelons que le ‘‘New York Times’’ avait annoncé cette mort, le 2 juillet dernier, citant un haut responsable américain à Washington, sans préciser son nom. Depuis aucune source officielle, américaine ou libyenne, n’a confirmé cette information.
Abou Iyadh est le fondateur et le chef de l’organisation terroriste Ansar Charia. Il est l’homme le plus recherché en Tunisie. Il a fui en Libye, en septembre 2012, après l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis.
Y. N.
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