Le nom de la militante féministe Radhia Haddad a été donné à la salle des plénières de l’ancien hémicycle du Bardo, où a été adoptée la constitution de 1959.
Cet hommage posthume à la militante nationaliste, première femme députée tunisienne et ancienne présidente de l’Union nationale des femmes tunisiennes (UNFT) s’inscrit dans la célébration de la journée nationale de femme, coïncidant avec la célébration du 59e anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel, le 13 août 1956, qui a mis le premier jalon de l’émancipation des femmes en Tunisie et dans le monde arabo-islamique, grâce à la clairvoyance du premier président de la République Tunisienne Habib Bourguiba.
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Mohamed Ennaceur a présidé, jeudi après-midi, une cérémonie, organisée à cette occasion, en présence des membres de sa famille Haddad et de personnalités nationales et politiques.
Le président de l’ARP a rappelé le combat de Radhia Haddad, qui a milité pour la démocratie, les droits des femmes rurales et l’alphabétisation des femmes en général, comme un moyen d’émancipation sociale.
Une exposition organisée par la même occasion retrace le parcours de Radhia Haddad, décédée en 2003 et qui avait été élue pour trois mandats à l’Assemblée et pour deux mandats au comité central du Parti socialiste destourien (PSD).
Son autobiographie ‘‘Parole de femme’’ a été publié en 1995, aux éditions Alyssa à Tunis.
I. B.
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