Avec la démission de Laroussi Amri, la 5e en date, Sihem Ben Sedrine va se trouver bientôt seul maître à bord de l’Instance Vérité et Dignité (IVD).
Après Khemaïes Chammari, Noura Borsali, Azouz Chaouali et Mohamed Ayadi, c’est au tour de Laroussi Amri, directeur de la recherche et des études à l’IVD, de jeter l’éponge, en présentant officiellement sa démission.
A cette liste, il convient d’ajouter Zouhair Makhlouf, le vice-président, qui a été limogé il y a quelques jours par l’instance, pour avoir critiqué les pratiques autoritaires et les décisions unilatérales de la présidente. Crime de lèse-majesté…
C’est à croire que l’air est devenu irrespirable au sein de cette instance dirigée d’une main de fer par une dame qui a toujours raison contre tous.
Cette démission, dont les raisons n’ont pas encore été expliquées, mais que l’on devine aisément, a été présentée, le 25 août, soit le même jour que celle du juge administratif Mohamed Ayadi, et elle a été immédiatement acceptée, indique une source à l’IVD.
Il ne reste donc plus au bureau de cette instance, que les béni-oui-oui et les voix de leur… maîtresse.
Quelle est belle la démocratie sous le règne de la reine Bensedrine !
Z. A.
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