L’aménagement du bureau de la présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD, Sihem Bensedrine, a coûté, à lui seul, 120.000 dinars.
C’est à peu près le montant nécessaire pour restaurer pas moins de 4 écoles primaires en milieu rural, ce qui aiderait à épanouissement de plusieurs centaines d’élèves.
C’est ce qu’a fait remarquer, dans un post sur les réseaux sociaux, Chokri Mamoghli, ancien secrétaire d’État auprès du ministre du Commerce et de l’Artisanat, docteur en finance et enseignant à l’Université Paris-Dauphine.
Selon M. Mamoghli, «avec la somme de 30.000 DT par école en milieu rural, il est possible de refaire les sanitaires, de réparer le toit, de repeindre toute l’école, de changer les tables et les chaises et d’acheter un ou deux ordinateurs».
C’est le quotidien de centaines d’élèves qui pourra être amélioré avec seulement le quart du montant dépensé pour aménager le bureau de Mme Bensedrine, a souligné l’économiste. Et de s’interroger: «De quelle révolution parlons-nous? De quelle dignité? De quels droits de l’homme? Tout ça est un fonds de commerce pour des affamés. Si l’on tient compte des limousines acquises, des voyages organisés et de bien d’autres dépenses scandaleuses, le nombre d’écoles rénovées ne serait pas de 4 mais s’élèverait à plusieurs dizaines».
M. Mamoghli n’a pas comptabilisé le prix de la limousine neuve (près de 130.000 dinars) que s’est payée Mme Bensedrine, ni le remontant de ses bons d’essence, de son salaire et de ses frais divers.
Z. A.
Illustration: Chokri Mamoghli et Sihem Bensedrine.
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