Le Fonds monétaire Internationale (FMI) ne voit pas d’un bon œil la poursuite des recrutements dans le secteur public, déjà saturé.
Sa directrice générale, Christine Lagarde ;, l’avait déjà dit haut récemment et elle l’a réitéré lors de sa visite, la semaine dernière, en Tunisie. «La politique de recrutement dans le secteur public a été trop productive d’emplois l’année dernière. Il faut faire attention à cela», a-t-elle recommandé. D’autant, a-t-elle rappelé, qu’avec 13% du produit intérieur brut (PIB), la masse salariale de ce secteur «est l’une des plus importantes au monde».
La directrice générale du FMI a appelé à discuter de cette question «dans le cadre du dialogue social» de manière ralentir la progression de la masse salariale en modérant les augmentations des salaires.»
Une analyse que l’UGTT, Hamma Hammami et les autres dirigeants de la gauche radicale auraient du mal à entendre et encore moins à admettre.
Nabil Ben Ameur
Illustration: Christine Lagarde reçue au palais de la Kasbah par le chef du gouvernement Habib Essid.
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