Une délégation libyenne conduite par Khalifa Gouil, chef du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale, est arrivée hier à Tunis.
Selon plusieurs sources concordantes, la délégation libyenne était venu faire pression sur le gouvernement tunisien pour la libération de Hussein Dhaouadi, «maire» de Sabratha, arrêté le 10 octobre, à son arrivée à l’aéroport de Tunis-Carthage, et accusé d’envoi de jeunes tunisiens pour le jihad en Syrie.
Rappelons qu’après cette arrestation, 300 ouvriers tunisiens ont été enlevés par des milices armées de Sabratha, qui ont exigé la libération de Hussein Dhaouadi en contrepartie de leur libération.
Ces derniers ayant été relâchés, hier après-midi, plusieurs sources en ont conclu que les autorités tunisiennes ont une nouvelle fois obtempéré aux injonctions des islamistes libyens et relâché Hussein Dhaouadi.
Des sources à Tripoli précisent, cependant, que le maire de Sabratha ne retournera dans son pays que le vendredi prochain, à cause des 2 jours fériés observés par l’administration tunisienne, à cause du jour de l’an de l’Hégire et de la fête de l’évacuation (mercredi et jeudi).
Z. A.
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