Outre ses conséquences économiques, l’Aleca devrait se traduire pour les Tunisiens par une plus grande facilité de voyager dans les pays de l’Union européenne (UE).
Interpellé, lors d’un débat organisé, vendredi 13 novembre 2015, par trois chambres de commerce mixtes (tuniso-française, tuniso-italienne et tuniso-allemande), sur les difficultés que rencontrent les opérateurs, Laure Baeza, ambassadeur, chef de la délégation de l’UE en Tunisie, a annoncé que Bruxelles et Tunis devraient entamer bientôt des négociations sur la question des visas, dans le cadre des négociations sur l’Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca), convenu par les deux parties.
«Nous sommes conscients que la facilitation de l’obtention des visas – et la reconnaissance des diplômes – sont des questions importantes pour les opérateurs des services et nous sommes prêts à en discuter», a indiqué Mme Baeza. En précisant, cependant, que l’UE «attend une date de l’administration tunisienne pour entamer ces négociations qui aboutiront avant celles de l’Aleca».
Nabil Ben Ameur
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