En cette période de guerre contre le terrorisme, la Tunisie a besoin d’un gouvernement de combat, composé de soldats prêt à mourir pour la patrie.
Par Mohamed Chawki Abid *
Pour combattre l’Etat islamique (Daech), il faut se braquer sur les tireurs de ficelles, les bailleurs de fonds et les endoctrineurs.
Dans cette perspective, la société civile devrait maintenir la pression sur le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire pour mettre un terme au laxisme suicidaire, devancer et surprendre les organisations terroristes, et adopter une attitude impitoyable avec leurs acteurs.
Elle devrait hâter le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif à privilégier la réalisation de projets d’investissement dans les régions déshéritées, qui constituent le vivier du recrutement et d’endoctrinement de jeunes terroristes, afin de redonner espoir aux autochtones et renouer avec la création d’emplois.
Elle devrait aussi exhorter le président de la république et le ministre des Affaires étrangères à revendiquer gentiment le respect de la ligne rouge avec les pays générateurs de l’islamo-terrorisme, tant avec leurs gouvernements qu’avec leurs chancelleries, qui dépassent de plus en plus leurs prérogatives en prenant des initiatives hostiles à notre souveraineté.
Je ne saurais pas insister davantage sur l’urgence de mise en place d’un Plan Vigipirate, à l’instar des pays occidentaux.
En cette période de guerre, la Tunisie a besoin d’un gouvernement de combat, composé de soldats prêt à mourir pour la patrie.
Elle a plutôt besoin de gouvernants patriotes, responsables et impitoyables, que de dirigeants indulgents, frileux, laxistes et doit-de-l’hommistes.
* Ingénieur économiste.
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