Mohsen Marzouk réagit positivement à la proposition faite hier soir par le président Caïd Essebsi pour dépasser la crise au sein de Nidaa Tounes.
Le secrétaire général de Nidaa Tounes, qui se trouve actuellement à Paris, a indiqué, dans un post publié, aujourd’hui, sur sa page Facebook, qu’il est «prêt à prendre une décision qui pourrait être douloureuse, mais qui est nécessaire, politiquement et par principe.»
Mohsen Marzouk a ajouté : «Nous allons discuter, au cours des 2 prochains jours, avec les militants et les militantes et certains membres dirigeants et nous dirons bientôt toute la vérité à l’opinion publique (sur la crise de Nidaa Tounes, NDLR)».
«L’adhésion au projet national tunisien de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme a été l’objectif qui a présidé à notre participation à cette expérience partisane, et c’est pour la réalisation de ce même objectif que nous sommes disposés, aujourd’hui, à revoir nos positions actuelles, car il n’y a pas pire que des positions qui nous éloignent de l’accomplissement d’un rôle influent au service de ce projet», a encore affirmé M. Marzouk.
Joint au téléphone par Kapitalis, le directeur exécutif et membre du bureau politique de Nidaa Tounes, Boujemâa Remili, a indiqué que «la crise au sein du parti a atteint son apogée, qu’elle est devenue compliquée et qu’il n’y a aujourd’hui d’autre choix pour en sortir que de faire confiance à la commission de conciliation mise en place par le fondateur du parti et président de la république pour essayer de trouver un terrain d’entente entre les deux parties opposées.»
«Il n’y a pas, aujourd’hui, un seul membre du parti qui n’aspire pas à la réconciliation et à la réunification. Nous allons, en tout cas, prendre contact avec Mohsen Marzouk pour discuter davantage de cette initiative», a encore dit M. Remili, qui fait partie des 13 membres de ladite commission.
Selon d’autres sources à Nidaa Tounes, la majorité des membres de cette commission sont proches de Hafedh Caïd Essbsi et, à travers sa dernière initiative, annoncée hier soir, le président est en train de pousser l’avantage de son fils.
Z. A.
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