La Tunisie compte actuellement 1.547 cas de personnes atteintes du sida dont environ 50% sont dans le Grand-Tunis
La Tunisie célèbre, aujourd’hui, le 1er décembre 2015, à l’instar des pays du monde entier, la journée mondiale de la lutte contre le Sida (syndrome d’immunodéficience acquise), sous le slogan: « Le dépistage est anonyme et gratuit…. n’attendez plus« .
Le nombre des nouveaux cas de sida enregistrés en 2015 en Tunisie s’élève à 122, ayant pour principale cause les relations sexuelles non protégées, selon des indicateurs du ministère de la Santé.
Selon la même source, 8.365 tests de dépistage anonyme du sida, effectués en 2015 aux centres de conseil et de dépistage anonymes et gratuits (CDAG), ont abouti à des résultats positifs pour 48 personnes.
Les cas déclarés de sida depuis 1985 ont dépassé le nombre de 2.160, soit une moyenne de 120 nouveaux cas par an. On a, par ailleurs, enregistré 612 cas de décès de cette maladie depuis l’année 1986 et le nombre total des personnes atteintes actuellement du sida est de 1.547.
Près de 50% des cas de sida recensés en Tunisie sont localisés dans le Grand-Tunis (gouvernorats de Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba) a signalé le secrétaire général du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens à l’Ariana, Mehrez Bou Othmani, rapporté, hier, par l’agence Tap.
Les centres de conseil et de dépistage anonymes et gratuits (CDAG) fournissent, en Tunisie, des services de dépistage précoce afin de réduire le taux de mortalité causée par ce virus. Le ministère de la Santé a mis en place, depuis 2009, 25 centres CDAG répartis dans 20 gouvernorats.
L’intégration de la stratégie de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, dans le cadre des services des soins de santé de la mère et de l’enfant, a permis d’effectuer le test de dépistage pour 21.000 femmes enceintes dans les centres de santé de base, ayant aboutit à seulement deux résultats positifs.
Le ministère accentuera prochainement ses actions en matière de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles essentiellement sur la catégorie la plus exposée à la contamination, soit les jeunes dont la moyenne d’âge se situe entre 25 et 34 ans.
Des récentes études (2009/2011/2014) ont, en effet, révélé que cette catégorie demeure la plus exposée à la contamination, d’où la nécessité du dépistage précoce, de la sensibilisation et de l’encadrement.
A. B. M. (avec Tap)
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