Hichem Elloumi a révélé que la marque automobile allemande Audi ne veut plus entendre parler de la Tunisie, à cause des problèmes sociaux.
Selon le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), qui parlait samedi 19 décembre 2015, lors d’une conférence organisée par le Cercle Kheireddine, sur le thème : «Situation économique de la Tunisie : défis et opportunités», le constructeur automobile allemand a imposé à l’un de fournisseurs de composants automobiles de ne pas recourir à des sous-traitants en Tunisie dans le cadre d’un marché qu’il lui avait confié.
Audi ne serait d’ailleurs pas le seul constructeur automobile à se détourner de la Tunisie. «J’ai dis à Houcine Abassi (secrétaire général de l’UGTT, centrale syndicale) que les problèmes sociaux font fuir les investisseurs étrangers», indique le vice-président de l’Utica. Une situation dont le Maroc est en train de profiter pleinement. Les exportations marocaines de composants automobiles représentent aujourd’hui le triple de celles de la Tunisie, alors qu’il y a cinq ans les deux pays étaient au coude-à-coude.
Cette déclaration intervient dans un contexte de blocage des négociations pour les augmentations salariales dans le secteur privé entre l’Utica et l’UGTT.
Nabil Ben Ameur
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