Chokri Hamada passe en revue les revendications des agents sécuritaires et pénitentiaires qui observent actuellement des sit-in ouverts.
Le porte-parole du Syndicat des forces de la sécurité intérieure a affirmé, sur le plateau de Shems FM, que « ces réclamations avaient été évoquées lors de la réunion de la Commission syndicale élargie, tenue le 22 août 2015 à Soukra. Au terme de cette réunion, nous avions décidé de réagir si le gouvernement ne respecte pas les promesses qu’il a tenues à l’égard du corps sécuritaire. Le 31 août 2015, le gouvernement avait affirmé, dans un communiqué, que la situation matérielle et sociale des agents sécuritaires et pénitentiaires sera, sous peu, examinée ».
« Le 15 septembre, poursuit Hamada, le gouvernement avait publié un autre communiqué, dans lequel il affirme que les les forces de l’ordre vont bénéficier, à partir du 1er janvier 2016, d’un appui financier et social. La commission syndicale élargie a décidé, au cours d’une réunion tenue le 26 décembre 2015, à Tabarka, de procéder à des sit-in ouverts au cas où ces mesures annoncées par le gouvernement ne seront pas appliquées. Le 9 janvier, la direction de la sûreté nationale nous a contactés pour nous informer qu’une réunion a été fixée avec un responsable gouvernemental pour examiner davantage les réclamations syndicales. En effet, cette réunion a eu lieu et nous avons convenu avec ce responsable de créer une commission paritaire qui entamera ses travaux mercredi 13 janvier », a précisé le syndicaliste.
M. Hamada a ajouté que les sit-in des agents sécuritaires ne seront pas levés, si les travaux de la nouvelle commission paritaire n’aboutissent pas à un accord bilatéral sur le principes de base qui conduiront les négociations. Il a souligné que ces revendications, longuement ignorées, demeurent légitimes et ne devront point porter atteinte à l’image des forces de la sûreté intérieure qui ont toujours sacrifié de leur vie pour assurer la sécurité des citoyens et de la patrie.
H. A.
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