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Révélations : Les jihadistes voulaient prendre le contrôle d’Ettadhamen

Ansar-Charia-Ettadhamen

Selon de récentes révélations, les jihadistes tunisiens projetaient de prendre le contrôle de la Cité Ettadhamen, à Tunis.

L’interrogatoire du présumé terroriste, Ahmed Melki, alias Somali, impliqué dans l’assassinat du député Mohamed Brahmi, a permis d’élucider plusieurs énigmes entourant les assassinats politiques et attentats terroristes survenus en Tunisie après la révolution du 14 janvier 2011.

Selon des éléments des enquêtes en cours, relayés par le journal « Assabah », dans son édition d’aujourd’hui, mardi 12 janvier 2016, le Somali a passé 10 jours dans une maison dans la région de Raoued, en compagnie d’Abou Baker El-Hakim, qui a mis au point tout un plan de déstabilisation du pays, grâce à une série d’assassinats politiques. Le chef terroriste Franco-tunisien, aujourd’hui en fuite en Syrie, a établi une liste de personnalités à assassiner, qui comprenait, entres autres, les noms de Maya Jeribi (Al-Joumhouri), Kamel Morjane (Al-Moubadara), Brahim Gassas (Al-Aridha Chaabia) et Ameur Larayedh (Ennahdha).

Par ailleurs, et selon les mêmes interrogatoires, les membres de l’organisation s’étaient réunis fin 2013, notamment, Mohamed Naceur Dridi, Ahmed Melki, Haykel Bader et Ali Kalîi, et ce, afin de se répartir les rôles et les tâches. Ainsi, Dridi, émir du groupe, a lancé l’idée de prendre le contrôle de la cité Ettadhamen, à l’ouest de Tunis, où se trouvent de nombreuses cellules salafistes jihadistes, et d’en faire une base pour lancer une attaque contre la prison de Mornaguia, avec un attentat à la voiture piégée, et libérer les salafistes jihadistes emprisonnés.

Les cités populaires d’Ettadhamen et Douar Hicher ont été, ces dernières années, le théâtre d’affrontements entre les forces de l’ordre et des groupes jihadistes adeptes de l’organisation terroriste Ansar Charia. De nombreuses cellules terroristes y ont également été démantelées.

N. H.

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