Pour sauver Nidaa Tounes et préserver l’image de Béji Caïd Essebsi, Boujemaa Remili ne voit qu’une solution: «sacrifier» Hafedh Caïd Essebsi.
Dans un post publié lundi 18 janvier 2016 sur sa page Facebook, Boujemaa Remili, membre fondateur de Nidaa Tounes et son ancien porte-parole, a écrit: «Béji Caïd Essebsi est le seul capital symbolique nécessaire à la Tunisie. Sa préservation exige que l’on y sacrifie d’autres objectifs, et notamment les droits de Hafedh Caïd Essebsi de jouer un rôle politique, comme n’importe quel autre citoyen, surtout quand ce rôle consiste à jouer le premier rôle dans la direction du parti, comme cela est sorti du congrès de Sousse», les 9 et 10 janvier 2016, a ajouté Boujemaa Remili.
«La sagesse et l’esprit patriotique exigent des décisions courageuses pour que l’espoir ne meure pas, celui que les Tunisiens ont mis dans le parti, qu’ils ont aimé et auquel ils ont fait confiance et ne voient pas d’autre alternative», a ajouté M. Remili, exprimant ainsi son rejet du projet de nouvelle formation politique porté par le secrétaire général démissionnaire Mohsen Marzouk.
Tout en affirmant être lui-même disposé à s’impliquer dans cette «politique des sacrifices pour que Nidaa soit sauvé», M. Remili a ajouté: «En faisant cette proposition, je me mets moi-même automatiquement hors de tout mécanisme ou proposition» pour aider à sortir Nidaa de la crise.
I. B.
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