Moncef Marzouki, l’ancien président provisoire de la république et actuel président du parti Harak Tounès Al-Irada, appelle à des élections précoces.
Dans un entretien à la chaine France 24, diffusé aujourd’hui, vendredi 22 janvier 2016, Moncef Marzouki a déclaré que son parti soutient tous les mouvements sociaux pacifiques, ajoutant que le gouvernement actuel n’a aucun avenir et que des élections anticipées s’imposent. Il a justifié son appel par le fait que le gouvernement Habib Essid a échoué, car, une année après son installation, il n’a répondu à aucune des attentes du peuple.
Moncef Marzouki, qui n’a pas encore digéré la raclée électorale qu’il a subi, lui et son ancien parti, le CPR, aux législatives et à la présidentielle de 2014, semble pressé de tout effacer et de reprendre à zéro.
Grand démocrate devant l’Eternel, il cherche à profiter de la crise sociale actuelle dans le pays pour revenir sur les devants de la scène. Il aurait été plus crédible et, surtout, moins ridicule, s’il avait fait son autocritique. Si le gouvernement Essid a échoué au bout d’une année, qu’a-t-il fait lui pendant les 3 longues (très longues) années qu’il a passées au palais de Carthage ? Quelles promesses a-t-il réalisées ? En quoi a-t-il contribué à améliorer la situation des gens dans les régions défavorisées ?
Celui que les Tunisiens aiment appeler par le sobriquet Tartour, qui signifie guignol en arabe tunisien, a décidément perdu une nouvelle occasion de se taire et de… se faire oublier.
Z. A.
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