Ridha Belhaj, estime que Mohsen Marzouk est un homme sans envergure qui n’ a réussi aucune des missions qui lui avaient été confiées.
«Mohsen Marzouk est un homme qui n’a rien réussi. Il a eu la chance d’être le conseiller du président de la république, mais il n’a pas réussi sa mission en prenant des initiatives malheureuses. Puis, il a eu la chance de prendre le secrétariat général de Nidaa Tounès dans un très bon état, mais il l’a laissé dans un état lamentable», a déclaré Ridha Belhaj, directeur du cabinet présidentiel et membre du comité politique de Nidaa.
Ridha Belhaj, qui parlait dans l’émission « Midi Show » de Mosaïque Fm, aujourd’hui, lundi 25 janvier 2016, a indiqué qu’il n’a jamais été ami avec Mohsen Marzouk. «Je ne l’ai connu qu’en 2012 et on était juste des compagnons au sein du parti», a-t-il encore précisé. Et d’ajouter, sur un ton trahissant une forte volonté de vengeance: «Au cours de la campagne électorale (pour la présidentielle de 2014, NDLR), Mohsen Marzouk a trop tiré la couverture à lui en se mettant au devant de la scène, médiatiquement parlant, alors que le vrai travail avait été fait par d’autres que je ne veux pas nommer».
Parmi ces autres, n’y aurait-il pas, par hasard, quelqu’un qui porterait le prénom de Ridha et qui voudrait s’accaparer tout seul la proximité voire l’intimité du président Béji Caïd Essebsi?
Le directeur du cabinet présidentiel a, par ailleurs, affirmé, dans le même entretien, que parmi les premiers fondateurs, les vrais, de Nidaa, on retrouve Hafedh Caïd Essebsi, Nabil Karoui et Amor S’habou, avant d’indiquer que le parti est en train de se reprendre et de retrouver ses marques.
Ridha Belhaj n’a pas ménagé, non plus, Faouzi Elloumi qu’il a qualifié de semeur de trouble. «A chaque foi, on le récupère, mais il reprend toujours ses coups de gueule pour quitter le parti. En tout cas, nous sommes prêts à l’accueillir de nouveau», a-t-il concédé comme une aumône qu’il serait disposé à faire au riche homme d’affaires.
Interrogé sur la trentaine de démissions de députés de Nidaa Tounes, Ridha Belhaj se dit confiant et affirme que la plupart d’entre eux reviendront au parti, en tout cas ceux d’entre eux qui n’ont pas encore pris un autre engagement partisan.
On en jugera par le nombre de nouvelles démissions qui seront enregistrées après cet entretien où Ridha Belhaj, qui a semblé répéter les mots mêmes de Caïd Essebsi père, a démontré, si besoin est, que la fuite en avant est le maître mot chez le clan de Caïd Essebsi fils.
Aveuglé par son entêtement, ce clan persiste sur la voie de l’erreur et ce seront, bien entendu, Nidaa Tounes et ses électeurs qui payeront, bientôt, les pots cassés.
Noureddine H.
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