Le ministre de l’Education Néji Jalloul reste en tête du top 5 des ministres dont le rendement est jugé positif par les Tunisiens.
C’est ce qui ressort du baromètre politique d’Emrhod Consulting, basé sur une enquête réalisée entre le 16 et le 19 février 2016, par téléphone, dans les 24 gouvernorats du pays auprès d’un échantillon de 1078 personnes représentatifs de la population tunisienne en âge de voter (18 ans et plus, vivant en zones urbaines et rurales).
L’enquête crédite Néji Jalloul de 36,6% de taux de satisfaction, suivi des ministres de la Défense Farhat Horchani (10,1%), de l’Intérieur Hédi Majdoub (8,7%), de la Santé Said Aïdi (8%) et de la Formation et de l’Emploi Zied Ladhari (1,8%).
La 5e position de Zied Laadhari, le plus invisible et le plus effacé des membres du gouvernement Habib Essid, peut en surprendre plus d’un. L’explication la plus plausible de cette position, qui pourrait paraître imméritée à plus d’un titre, est que M. Ladhari, l’unique ministre issu du parti Ennahdha, profite du suffrage des islamistes, dont la base électorale dans la société tunisienne reste tout de même importante (entre 20 et 30%).
I. B.
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