Après l’échec, hier, des négociations avec le gouvernement, les syndicats sécuritaires se réuniront, aujourd’hui, pour décider des prochaines actions.
C’est ce qu’a déclaré Riadh Rezgui, chargé de la communication au Syndicat national des forces de la sécurité intérieure (SNFSI), après l’échec, jeudi 25 février 2016, des négociations avec les représentants de la présidence du gouvernement et du ministère de l’Intérieur à propos de l’amélioration de la situation professionnelle des policiers, des pompiers, des gardes pénitenciers et des agents de la garde nationale, qui revendiquent, notamment, une prime de risque à l’instar de celle accordée aux forces de l’armée.
Selon une source officielle, le gouvernement a proposé une augmentation salariale de 230 dinars, à laquelle s’ajoutent les 50 dinars prévus dans le cadre de la hausse des salaires dans la fonction publique, mais les syndicats continuent d’exiger une hausse de 400 dinars.
En juillet prochain, date de l’entrée en vigueur des augmentations, le simple agent aura un salaire de 1000 dinars, a encore précisé notre source. Trop peu pour ces chers syndicalistes…
Le sit-in observé, hier, par les membres du SNFSI, sur l’esplanade de la Kasbah, devant le siège du gouvernement, n’a donc pas abouti aux résultats escomptés. Il a, au contraire, provoqué la colère de nombreux Tunisiens qui ont condamné, sur les réseaux sociaux, en termes durs, les agents de la sécurité.
Ces derniers qui sont censés maintenir l’ordre dans le pays, s’étaient montré, hier, particulièrement violents en brisant les barrages de la Kasbah et en investissant la place du gouvernement.
Z. A.
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