Un ouvrier tunisien travaillant en Libye a récemment été tué par un groupe armé à Sabratha. Sa famille appelle à l’ouverture d’une enquête.
Les parents de feu Tarek Hadidi (22 ans) appelle les autorités tunisiennes à les aider à faire rapatrier le corps de leur fils et à ouvrir une enquête pour déterminer les circonstances de son décès.
Le jeune homme travaillait dans la maçonnerie, à Sabratha, depuis plus d’un an. Son frère a été contacté, hier, mardi 1er mars 2016, par un Libyen, qui l’a informé du décès, précisant qu’il a été récemment tué par un groupe armé, sans en dire davantage.
Le frère et le père de feu Tarek Hadidi se sont rendus, ce matin, à Ben Guerdane, à la frontière tuniso-libyenne, pour essayer de faire rapatrier le corps.
«Mon frère n’a aucun lien avec le terrorisme. Il est parti en Libye pour y travailler et aider sa famille», a précisé Mahmoud, le frère du défunt.
Depuis la frappe américaine, vendredi 19 février 2016, ayant fait une soixantaine de morts, dont plus de 40 Tunisiens, les milices islamistes de Fajr Libya sont en train de mener des opérations contre les membres de l’organisation terroristes de l’Etat islamique (Daech) à Sabratha, qui se sont transformées en une véritable chasse aux Tunisiens, dont plusieurs ont été agressés, arrêtés et accusés, à tort, d’être des terroristes…
Y. N.
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