Manifestation appelant à amnistier les auteurs de l’attaque terroriste de Soliman en janvier 2007.
La présidence du gouvernorat a décidé la réouverture du dossier des fonctionnaires ayant bénéficié de l’amnistie générale au lendemain de la révolution.
Le quotidien ‘‘Attounsia’’ a indiqué, dans sa livraison du lundi 14 mars 2016, que la présidence du gouvernement a décidé la réouverture du dossier du recrutement des bénéficiaires de l’amnistie générale de mars 2011, après avoir constaté leur manque flagrant de rentabilité, auquel s’ajoute l’implication de certains d’entre eux dans des opérations terroristes.
Ce dossier devra être réexaminé par une commission composée des représentants des ministères de la Fonction publique, de l’Intérieur et de la Défense.
Selon encore la même source, la présidence du gouvernement a décidé de radier tout fonctionnaire bénéficiaire de l’amnistie générale qui aurait soutenu, de près ou de loin, une association extrémiste.
Rappelons que beaucoup d’extrémistes religieux accusés de terrorisme, condamnés sous le règne de Ben Ali, ont bénéficié de l’amnistie générale au lendemain de la chute de l’ancien régime. Beaucoup d’entre eux ont été recrutés dans la fonction publique, en 2012 et 2013, par l’ancienne coalition gouvernementale dominée par le parti islamiste Ennahdha. La majorité touchent des salaires et ne font strictement rien parce qu’ils ne savent rien faire. Beaucoup d’entre eux ont même repris leurs anciennes activités au sein des groupes extrémistes et ont même pris part à des attaques terroristes visant à abattre l’Etat. Le gouvernement ne peut pas continuer à fermer les yeux sur ce dossier de ces recrutements à caractère politique, qui coûtent beaucoup – et c’est un euphémisme – à la communauté nationale.
Z. A.
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