Le syndicat de base de la Sprols demande aux autorités de faire appliquer des jugements de justice pour pouvoir récupérer les logements squattés depuis 2011.
Le syndicat de base de la Société de promotion des logements sociaux (Sprols), relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a appelé, dans un communiqué publié samedi 19 mars 2016, les autorités concernées à faire appliquer les jugements prononcés, depuis 2 ans, au profit de la société, afin qu’elle puisse récupérer les logements illégalement occupés par des citoyens au lendemain de la révolution de janvier 2011, les restaurer et en remettre les clefs à leurs propriétaires légaux.
La Sprols, qui a gagné ses procès depuis 2014, n’arrive toujours pas à récupérer des centaines de logements, notamment à Douar Hicher (Manouba), Raoued (Ariana) et Monastir. Parmi les squatteurs, des membres des Ligues de protection de la révolution (LPR), milices islamo-anarchistes proches d’Ennahdha et de l’ancien président provisoire Moncef Marzouki, qui ont été dissoutes, en 2014, par une décision de justice.
Les squatters refusent toujours de quitter les appartements qu’ils occupent et le gouvernement, qui ne sait plus où donner de la tête (terrorisme, contrebande, mosquées occupées par les extrémistes religieux, agitations sociales, etc.), hésitent encore à faire usage de la force publique pour rétablir le droit.
Z. A.
Donnez votre avis