Khalifa Al-Ghouil, chef du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale, a décrété l’état d’urgence en Libye.
M. Al-Ghouil a aussi appelé les «révolutionnaires» (sic !) à se mobiliser pour sauvegarder la stabilité du pays.
Cette décision a été prise, après que Martin Kobler ait déclaré, mardi dernier à Tunis, que le gouvernement d’unité nationale conduit par Faïez Sarraj, qui regroupera toutes les forces politiques et sécuritaires du pays, sera bientôt installé à Tripoli, considérée comme la capitale de la Libye.
L’autoproclamé gouvernement de Tripoli, conduit par des milices islamistes de Fajr Libya, a refusé l’installation du gouvernement Faïez Sarraj, même si ce dernier a promis d’assurer le départ sécurisé de certaines personnalités, dont Nouri Abou Sahmine, président du Congrès général national libyen, et Khalifa Al-Ghouil, chef du gouvernement de Tripoli.
Les affrontements déclenchés depuis mercredi dernier à Tripoli entre les milices de Fajr Libya et les hommes du général Khalifa Haftar ont fait plusieurs morts et blessés. Et elles se poursuivent encore.
Les milices islamistes, conduites en sous-main par le chef terroriste Abdelhakim Belhaj, continuent de rejeter toute solution politique à la crise libyenne et à saboter tout effort de la communauté internationale pour établir un pouvoir central reconnu et légitime dans ce pays.
Z. A.
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