Des opérations de ratissage sont menées, depuis hier soir, à Ben Guerdane, après la découverte du tag du mot «taghout» sur la maison d’un sous-officier de l’armée.
Le mot arabe «taghout» est utilisé par les extrémistes religieux pour qualifier les agents de sécurité et les militaires de «mécréants» et de «despotiques», ce qui, à leurs yeux, équivaut, à un appel au meurtre. Aussi, la découverte de ce mot, mardi soir, tagué sur la maison d’un militaire a-t-elle alerté les habitants de la cité Kharouba, où Abdelaâti Abdelkabir, le chef de l’unité antiterroriste de la garde nationale de Ben Guerdane, avait été tué lors de l’attaque terroriste du 7 mars 2016, contre cette ville frontalière avec la Libye.
Ni le sous-officier ni sa famille n’étaient à leur domicile hier, mais les forces sécuritaires ont pris au sérieux cette menace et entamé des recherches dans la zone.
Y. N.
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