La famille d’un enfant tunisien blessé dans des affrontements, en février dernier, à Sabratha, en Libye, appelle à son rapatriement.
Kays, l’oncle maternel de Baraa (3 ans), effectue des démarches pour faire rapatrier son neveu, dont le papa est mort dans les affrontements ayant éclaté au lendemain du bombardement d’une maison à Sabratha abritant des jihadistes de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daêch) et ayant fait 56 mort, en majorité des Tunisiens.
«Baraa a été blessé par balle au ventre, son père est mort et sa mère a été arrêtée. Le petit a été soigné à l’hôpital militaire de Tripoli et aux dernières nouvelles, il a quitté l’hôpital», confie Kays à Kapitalis, précisant que sa sœur, originaire du Kef, était partie en Libye pour y travailler et qu’il ignorait qu’elle habitait un camp terroriste avec son époux.
«Ici, en Tunisie, nous n’avons aucun lien et aucune sympathie pour le terrorisme et, en tout état de cause, le petit n’a rien à voir avec tout ça et devrait rentrer en Tunisie auprès des siens. Nous sommes sous le choc et nous voulons au moins sauver Baraa et lui permettre de grandir avec sa famille», a-t-il dit, ajoutant qu’il ne sait pas où se trouve actuellement l’enfant mais des sources l’ont informé qu’il est à Tripoli, sans en dire plus.
Y. N.
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