Le groupe sidérurgique italien Alfa Acciai s’intéresse à l’acquisition de 49% de la société El-Fouladh, après sa privatisation par l’Etat tunisien.
C’est ce qu’indique la société leader de l’industrie sidérurgique italienne dans un communiqué, suite à la décision de la direction générale de la privatisation d’ouvrir le capital de la société tunisienne de sidérurgie, dans le cadre de sa restructuration, pour améliorer sa compétitivité et attirer l’investissement étranger.
Le groupe Alfa Acciai occupe une place importante dans l’industrie sidérurgique européenne. Son positionnement stratégique l’habilite à pénétrer les marchés sud-méditerranéens.
Leader dans la production d’acier d’armature, qu’il produit en quantités importantes pouvant atteindre les 3 millions de tonnes, le groupe dispose des ressources financières nécessaires à une éventuelle augmentation de capital et bénéficie d’un partenariat avec l’Etat italien qui encourage l’internationalisation des entreprises italiennes, affirme le groupe dans son communiqué.
L’intérêt porté par Alfa Acciai à la société tunisienne de sidérurgie El-Fouladh pourrait constituer une opportunité pour cette entreprise pour retrouver son prestige d’antan, au moment où elle traverse une crise sociale et fait face à ses menaces de grève des employés.
Le groupe affirme qu’il «possède l’expertise et les ressources nécessaires pour sortir l’aciérie de son impasse et lui garantir la longévité qu’elle mérite en optimisant la compétitivité, en élargissant la gamme de produits et en introduisant de nouvelles technologies».
Le groupe italien, qui réalise un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros, s’engage, par ailleurs, à multiplier par 5 le chiffre d’affaires de la société tunisienne en 3 à 4 ans seulement. Elle s’engage aussi à préserver les emplois existants et à en créer d’autres. Et à ouvrir de nouveaux marchés devant la production tunisienne d’acier et produits dérivés.
I. B. (avec communiqué).
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