La cérémonie de la remise des prix Olfa Rambourg pour l’art et la culture, dans sa première édition, a eu lieu dimanche soir, à Dar Lasram, à la Médina de Tunis.
Par Fawz Ben Ali
Créée par l’association «Lumières d’ailleurs» et la Fondation Rambourg, le prix Olfa Rambourg pour l’art et la culture s’est fixé pour objectif d’identifier les nouveaux talents tunisiens et de valoriser leur dynamisme artistique en leur donnant la chance de concrétiser leurs projets, considérant ainsi l’expression artistique comme meilleure arme et probablement l’unique salut pour vaincre la barbarie et construire un avenir meilleur pour la Tunisie.
Olfa Rambourgb et Karim Maatoug.
Olfa Rambourg, la présidente de la Fondation Ramboug et la cofondatrice du prix portant son nom, est également à la tête du comité de direction du prix avec Karim Maatoug et Elizabeth Krief Manardo. Le jury est composé de Olfa Youssef, Selim Kharrat, Eléonore De Lacharrière, Stanislas Nordey, Macha Makeïeff, Sophie Renaud et Jean-Patrice Marandel.
Parmi les 15 projets présélectionnés, seulement 5 seraient récompensés par la somme de 20.000 DT, comme apport financier à la réalisation du projet, c’est-à-dire un lauréat pour chaque catégorie (arts plastiques et visuels, écriture, spectacle vivants, industrie culturelle et numérique et travaux de recherche scientifique).
Après délibérations, au cours desquelles les jurés avaient eu, dit-on, beaucoup de mal à départager les candidats, les noms des lauréats ont finalement été dévoilés lors d’une cérémonie, dimanche soir, dans le cadre authentique de Dar Lasram.
Les membres du jury.
Les lauréats et leurs projets :
– Rochdi Belgasm : ‘‘Ouled Jelaba… sur ces traces je danse’’;
– Mohamed Khlifi : ‘‘Hrab’’ (Enfui);
– Bahram Alaoui : Théâtre sourd en Tunisie;
– Hiba Dhaouadi : ‘‘Les filles de la lune’’;
– Alaeddine Boutaleb : ‘‘Eloignement’’;
– Sana Sbouai : ‘‘Le mensonge’’.
La cérémonie s’est déroulée dans le cadre authentique de Dar Lasram.
Comme le jury a eu du mal à choisir entre les deux projets ‘‘Eloignement’’ d’Alaeddine Boutaleb et ‘‘Le mensonge’’ de Sana Sbouai, la somme de 20.000 DT sera donc partagée entre les deux candidats, ainsi chacun des deux projets aura 10.000 DT d’aide à la réalisation.
Olfa Terres, avant d’être Rambourg, est une jeune femme tunisienne, originaire de la ville de Bizerte, passionnée d’art et de culture. Après des études de finance en Tunisie, elle part s’installer à Londres où elle se marie et devient mère de cinq enfants. En 2011, elle crée la Fondation Rambourg avec son mari. La totalité du budget de la fondation est allouée au soutien des jeunes créateurs tunisiens, tous arts confondus, et sans distinction d’âge ni de région. Et c’est ainsi qu’est née l’idée du Prix Olfa Rambourg, qui vise à identifier des projets tunisiens innovants et leur permettre un rayonnement national et international.
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