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10e Congrès d’Ennahdha : Les absents ont-ils tort?

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Au moment où Ennahdha inaugurait, hier, son 10e congrès en fanfares à Rades, Samir Dilou était aperçu à Rafraf, à Bizerte.

Le député à l’Assemblée des représentants du peuple (ANC) et membre du conseil de la choura du mouvement islamiste serait parmi les grands absents à l’ouverture du 10e Congrès d’Ennahdha.

Il est à rappeler que les dirigeants du Front populaire, Hamma Hammami, d’Al-Massar Samir Ettaieb et d’Al-Machrou Mohsen Marzouk n’ont pas répondu à l’invitation d’Ennahdha.

Autre absence remarquée, celle de Slim Riahi, président de l’Union patriotique libre (UPL), membre de la coalition gouvernementale avec Ennahdha, Nidaa Tounes et Afek Tounes, qui apprécie moyennement le rôle de figurant désormais attribué à son parti.

L’ancien président provisoire de la république et ancien allié des islamistes, Moncef Marzouki, n’a pas pris part, lui non plus, à la cérémonie d’ouverture. Il faut dire que l’alliance entre Ennahdha et Nidaa Tounes a enfoncé un coin entre Marzouki et Ghannouchi, qui se détestent désormais cordialement.

Ridha Belhaj, porte-parole du parti islamiste radical Hezb Ettahrir, a, quant à lui, préféré s’absenter, car, selon Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire d’Ennahdha, «il a opté pour le califat et rejeté la démocratie et la constitution».

«Nous aussi, ne voulons pas de vous et de votre invitation. Vous qui serrez la main aux colons et tournez le dos à la  charia», a répondu Ridha Belhaj, plus salafiste que jamais.

Z. A.

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