Gérard Barrallié et Laurent Caizergues.
Gérard Barrallié, un retraité français installé en Tunisie, son pays natal, depuis 5 ans, ne s’explique pas pourquoi il est devenu persona non grata en Tunisie.
Ce ressortissant français qui a décidé, en 2011, de retourner vivre à Menzel Bourguiba (gouvernorat de Bizerte), sa ville natale qu’il avait quittée à l’âge de 10 ans, ne s’explique pas les raisons du refus de renouvellement de sa carte de séjour.
Pour M. Barrallié, qui a acheté une maison à Menzel Bourguiba, dans le quartier d’Aïn Meriem, tout allait bien, avant de recevoir de la direction des frontières et des étrangers, relevant du ministère de l’Intérieur, une lettre lui demandant de quitter la Tunisie sous 8 jours, sans expliquer les motifs justifiant une telle décision.
Laurent Caizergues, conseiller consulaire et président fondateur de l’Union des Français de l’étranger (UFE) et, depuis mars dernier, directeur de projets à Crystal France, a rendu visite, samedi, à son compatriote. «Il était content de me montrer son titre bleu, reçu le 1er mars 2016, après les formalités d’usage», raconte-t-il, en précisant que le dossier de M. Barralié pour le renouvellement de sa carte de séjour est «conforme en tout point à la réglementation en vigueur».
M. Caizergues appelle les autorités à aider cet homme «très rattaché à ses origines» et qui veut «continuer à résider en Tunisie, la terre où sont enterrés ses ancêtres».
Z. A.
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