Ifriqiyya électrique ou la Banga de Tozeur, un concert avec projection autour du rituel de Sidi Marzug, dans le Djérid tunisien, sera présenté le 30 juin, à Tunis.
Le spectacle, qui revisite le rituel traditionnel de la Banga du Djérid, entre Tozeur, Nefta et Kébili, est une production de l’Institut français de Tunisie (IFT). Il sera présenté en 1ère mondiale, au Petit-Carnot, siège de l’IFT, sis au 20/22 avenue de Paris, centre-ville de Tunis.
Il s’agit d’une musique traditionnelle recomposée, d’une cérémonie électrique et transcendantale et d’un concert-film-documentaire-road-movie poético-musical.
Transcendance, oubli de soi, une véritable catharsis thérapeutique. La Banga de Tozeur est généreuse, populaire, ouverte et extrêmement sauvage, sans rien concéder à une quelconque récupération mercantile : ce ne sont pas des concerts mais des rituels. Les esprits possèdent les corps, demandent à se nourrir d’une musique à la modernité évidente: ainsi du Djérid jusqu’aux discothèques d’Ibiza ou clubs rocks moscovites, le besoin de s’oublier, de s’élever reste absolument identique.
Les musiciens sont Tarek Sultan (chant, tabla, tchektchekas), Yahia Chouchen (chant, tabla, tchektchekas), Youssef Ghazala (chant, tchektchekas), Gianna Greco (basse, voix, ordinateur) et François R. Cambuzat (guitares, voix, ordinateur).
I. B. (avec communiqué).
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