Le colonel major Fathi Bayoudh, tué, mardi soir, dans le triple-attentat suicide à l’aéroport Atatürk à Istanbul, était parti chercher son fils parti pour le jihad en Syrie.
Selon une source sécuritaire, le chef de service de pédiatrie à l’hôpital militaire de Tunis, âgé de 58 et originaire de Ksour Essaf, était parti en Turquie, avec son épouse, pour essayer de rapatrier son fils Anouar, parti pour le jihad en Syrie.
Cet ancien étudiant en pilotage d’avion dans une école d’El-Menzah 9, fis unique, avait dit à son père, il y a deux ans, qu’il partait pour un stage en Suisse, avant de téléphoner à sa mère, peu de temps après, pour lui dire qu’il était arrivé en Syrie, via l’Irak, et qu’il s’était marié avec une Tunisienne, partie avec lui.
Le jeune homme, qui a eu des problèmes avec l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), est retourné récemment en Turquie. Feu Dr Bayoudh était donc parti, avec son épouse, à Istanbul, pour essayer de rapatrier son fils. Il ne savait pas que la mort l’attendait, hier soir, à l’aéroport Atatürk à Istanbul. Son épouse a eu plus de chance.
Z. A.
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