Un agent de la garde présidentielle a mortellement poignardé un jeune homme hier à l’aube, au centre-ville de Tunis. Le syndicat de la garde présidentielle dénonce fermement.
Tout en présentant ses condoléances à la famille du défunt, les membres du syndicat des agents et cadres de la sécurité présidentielle ont dénoncé, hier soir, dans un communiqué, le geste irréparable commis par leur collègue et qui a coûté la vie à Bilel (19 ans).
«Nous dénonçons la réaction irréfléchie et excessive de l’agent, qui n’était pas en service et qui, suite à un accrochage, a poignardé un jeune homme», indiquent les membres du syndicat, précisant que le policier n’avait pas l’intention de tuer.
Bilel attendait un taxi avec des amis, à la place du 14-Janvier, à quelques mètre du ministère de l’Intérieur, au centre-ville de Tunis. Un chauffeur de taxi a refusé de les transporter et une bagarre a éclaté. Le chauffeur du taxi, agent de la garde présidentielle de son état utilisant illégalement le véhicule de son père, a poignardé le jeune homme, avant de prendre la fuite.
Le soir du drame à Tunis.
Deux heures après le drame, le tueur a été arrêté à Kalaat Landlous et a avoué les faits, en indiquant à la police qu’il n’avait pas l’intention de tuer. Il a été maintenu en détention et sera poursuivi pour coup et blessures ayant entraîné la mort, mais sans intention de tuer. Il risque 20 ans de prison ferme, selon l’article 208 du code pénal tunisien.
Y. N.
Donnez votre avis