Le journal en langue arabe »Al-Dhamir » a mis à la porte, aujourd’hui, 18 journalistes, sans préavis, ni explication.
C’est ce qu’a annoncé Lotfi Hidouri, journaliste titulaire à »Al-Dhamir », qui a subi le même sort, précisant que ce renvoi définitif et sans préavis concerne également les correspondants régionaux.
Tout en dénonçant ces licenciements abusifs, le journaliste a diffusé la liste complète de ses collègues concernés par cette décision de la direction du journal : Mohamed Mathlouthi, Mehdi Bouhaleb, Amina Gouider, Aïcha Essaafi, Raja Gharsa, Imen Ghali, Mohamed Rajhi, Noureddine Fardi, Yemna Selmi, Amina Abd Rabbah, Jalila Fraj, Nadia Zayer, Ammar Abdallah, Nejia Ghanmi, Yaméni Najem, Sabrine Khachnaoui et Mouna Kouki.
Des sources ont indiqué que le journal ne paraîtra plus désormais de manière quotidienne pour devenir un hebdomadaire.
Les licenciés se sont dirigés au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), à Tunis, où une réunion d’urgence se tient cet après-midi pour analyser la situation et décider des actions à tenir.
Le journal »Al-Dhamir » est proche du parti islamiste Ennahdha et s’attaque souvent aux opposants au parti islamiste. Nejiba Hamrouni, l’ex-présidente du SNJT, décédée il y a quelques semaines, a eu droit, en 2013, à des attaques racistes de ce journal.
Y. N.
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