«Ma vie privée n’est pas du ressort de l’Etat tunisien», indique le slogan brandi par Ahmed.
Une semaine après avoir tenté de mettre fin à ses jours, Ahmed Ben Amor, vice-président de l’association Shams, défendant les droits des homosexuels, a de nouveau tenté de se tuer.
C’est ce qu’indiquent les amis d’Ahmed, précisant qu’il a tenté de se suicider ce samedi, et qu’il a été admis en soins intensifs au Centre d’assistance médicale urgente (Camu), Monfleury, Tunis. Son état est jugé grave et ses proches racontent qu’il souffre d’un traumatisme crânien et qu’il a été intubé.
Le vice-président de l’association Shams, qui avait sombré dans le coma, après une première tentative de suicide samedi dernier, est victime de harcèlement au quotidien et a même fait l’objet de menaces de mort. Ses amis dénoncent une pression sociale et familiale. D’autres parlent de problèmes psychiques et de dépression nerveuse. «Il a du mal à accepter son corps et se sent mal-aimé», dit l’un de ses plus proches amis.
Y. N.
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