Le Front populaire (PF) commémore, lundi, le 3e anniversaire de l’assassinat de son dirigeant Mohamed Brahmi, tué par des extrémistes religieux.
Des proches de l’ancien secrétaire général du Courant populaire et membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC) et des dirigeant du Front populaire et de l’UGTT, ainsi que des activistes de la société civile, se sont recueillis, aujourd’hui, sur sa tombe, au carré des martyrs, cimetière El-Jallez, à Tunis.
A cette occasion, le FP (coalition de gauche) a organisé une conférence de presse, à Tunis, pour réaffirmer sa détermination à poursuivre le combat pour la révélation de la vérité sur cet assassinat politique, survenu le 25 juillet 2013, le jour de la célébration de la fête de la république, sous le règne de la troïka, la coalition constituée des partis Ennahdha, Congrès pour la République (CpR) et Ettakatol.
Cet assassinat a eu lieu 5 mois après celui d’un autre dirigeant de gauche, Chokri Belaïd (6 février 2013), cofondateur du Front populaire, tué lui aussi par balles devant chez lui, par des extrémistes religieux.
Trois an après ces deux assassinats, la vérité n’a toujours pas été révélée et les commanditaires n’ont pas encore été arrêtés.
Les dirigeants du Front populaire et les membres des comités de défense de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi dénoncent une volonté politique de la coalition actuellement au pouvoir, conduite par Ennahdha et Nidaa Tounes, d’étouffer les deux affaires et d’empêcher la révélation de la vérité.
Y. N.
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