Melhem Barakat a donné, mardi soir, sur la scène du théâtre romain de Carthage, l’une des plus mémorables soirées du Festival de Carthage 2016.
Après les concerts de Cheb Khaled et du chanteur irakien Kadhem Essaher, le public de la 52e édition du Festival international de Carthage a passé une inoubliable soirée, hier, avec une autre icône de la chanson arabe, le crooner libanais Melhem Barakat.
Fidèle à sa notoriété, Barakat a su tenir en haleine son public, visiblement charmé, envoûté et totalement acquis au maître du «tarab» (bel canto) arabe, qui a repris ses indémodables tubes, avec cette aisance déconcertante qu’on lui connait, et qui est la marque d’un grand travail et d’une indéniable maîtrise vocale.
Le chanteur, qui se produisait avec en arrière fond le drapeau rouge et blanc de la Tunisie, s’est même laissé aller, quelquefois, à des improvisations, inspiration du moment, qui sont autant de belles broderies vocales et escapades mélodiques, dont il a le secret.
Photos Ramzi Oueslati.
Grand de la chanson arabe contemporaine, Melhem Barakat, qui a débuté sa carrière sous l’aile des frères Rahbani avant de se lancer dans une carrière solo, a démontré, une nouvelle fois, l’étendue de son art, de ses qualités vocales et de sa présence scénique, qui ont forcé l’admiration d’un public de mélomanes venu en grand nombre pour passer une agréable soirée d’été comme on les aime.
Barakat gardera sans doute lui-même un beau souvenir de la soirée d’hier, lui qui a toujours excellé lors de ses précédents passages sur la scène du théâtre romain de Carthage.
I. B.
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