Le nombre très limité de transplantations opérées en Tunisie fait de notre pays l’un des rares où il n’existe pas de trafic d’organes.
C’est ce qu’a affirmé, le Dr Rafika Bardi, professeur en médecine (immunologie), directrice générale du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (CNPTO), lors d’une journée de sensibilisation au don d’organes, vendredi, à Tunis.
Tout ce qui s’écrit à ce sujet sur les réseaux sociaux et qui est repris sans vérification par certains médias est infondé, a-t-elle assuré, ajoutant que les feuilletons télévisés ayant traité du sujet du trafic d’organes comme « Naouret Lahoua », diffusé récemment sur la chaîne Watanya 1, sont de la «pure fiction et n’ont rien à voir avec la réalité. Ils ont alimenté des rumeurs sur un phénomène inexistant en Tunisie».
«Nous avons assez de garde-fous qui nous permettent d’affirmer que le trafic d’organes n’existe pas en Tunisie. A commencer par les produits de conservation des organes, qui sont soumis à un contrôle très strict de la Pharmacie centrale. En plus, les greffes subies par des Tunisiens, qu’elles soient réalisées en Tunisie et à l’étranger, sont minutieusement enregistrées et contrôlées par le CNPTO», a tenu à préciser Dr Neïla Belaïd, coordinatrice au CNPTO.
Le vrai problème, aujourd’hui, en Tunisie, réside dans «le décès des patients en attente d’être greffés», a précisé Dr Belaïd, les Tunisiens ayant encore du mal à assimiler la culture du don d’organes.
Z.A.
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